dimanche 16 novembre 2014

Mutualisation. Qui veut, qui veut pas?

Lors du conseil communautaire  du 15 octobre dernier a été présenté un schéma de mutualisation qui sera soumis bientôt à un vote indicatif des communes membre, avant de revenir pour vote définitif au conseil communautaire.

Le procès verbal du conseil (que vous pouvez lire dans un billet précédent) inclut trois lettres qui ont été portées au débat: une lettre du Maire de Roscoff, vice-président de la communauté de communes, la réponse du Maire de Saint-Pol, président de la communauté de communes, et une intervention  d'Anne-Marie Malherbe, conseillère communautaire de Plougoulm. A mon sens, ces trois lettres illustrent bien la frilosité de certaines communes ainsi qu'une certaine opacité des pratiques démocratiques.

Le Maire de Roscoff se prononce pour une mutualisation à minima, du seul service où c'est quasi-obligatoire, l'instruction des documents d'urbanisme et questionne la volonté hégémonique de Saint-Pol-de-Léon. [Cliquez ici pour un PDF de ces lettres]




La réponse met en évidence les très grandes différences de volonté en terme de mutualisation, même si l'effet ville centre doit certainement jouer et si le fait d'avoir à mutualiser des services qui sont géographiquement proches est certainement plus facile.


La lettre de Mme Malherbe met en évidence les progrès encore nécessaires dans la démocratie locale. Comment se faire une opinion si on ne dispose pas en temps et en heure des documents et des informations relevantes.
 
Voici pour résumer le scenario retenu pour le moment. Un service commun est créé pour la gestion des questions d'urbanisme, tandis que Saint-Pol-de-Léon mutualise la gestion financière, comptable, les ressources humaines, la communication et la direction générale des services.

On peut regretter que la mutualisation au niveau des services techniques ait été directement écartée des discussion, alors que nombre de nos concitoyens déplorent la redondance et les moyens techniques sous-utilisés que l'on trouve dans nos communes et voient là des sources d'économies conséquentes.

On peut regretter également que les autres scénarios n'aient pas été portés à la connaissance de l'ensemble des élus, le choix de ce scénario minimaliste ayant été probablement effectué très en amont, par les seuls membres du bureau de la CCPL.

Stéphane Audic pour Roscoff à Gauche Toute

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